Production’’Wahaj’’ c’est le quotidien de milliers d’enfants qui ne demandent rien d’autre que de pouvoir être libres de penser et d’agir comme ceux de leur âge, d’oublier un temps la guerre et la peur, de rire et jouer librement, de s’épanouir pour mieux grandir. ‘’’Wahaj’’’ c’est le droit d’être un enfant, tout simplement.
Depuis des décennies le Moyen Orient est l’objet de conflits récurrents ou latents. La guerre déplace les populations, détruits les infrastructures et transforme les paysages en ruines. Mais au delà des marques évidentes que chacun observent régulièrement dans la presse, des conséquences plus discrètes et perfides grignotent ces sociétés. Pour l’enfance arabe la guerre ne s’arrête pas quand le bruit des canons cesse : des conséquences oubliées entravent le développement des enfants, notamment par l’impossibilité de jouer et à rêver d’un avenir meilleur.
Au sud Liban, après la guerre de 2006, la peur continue à roder, celle de toutes les bombes qui jonchent encore le terrain. Des parents s’expriment sur cette crainte permanente et sur cette enfance transformée. En Palestine après plus de 50 ans d’un conflit latent, Tamer, un jeune réfugié palestinien, grandit dans un contexte politique violent qui fait de lui un homme prématurément malgré les inquiétudes de sa famille.
Wahaj se propose à travers deux exemples de montrer les répercussions sur l’enfance de ces conflits mais pose aussi la question latente de la possibilité ou non de rêver à un avenir meilleur à travers une jeunesse marqué pour toujours.